Quatre astuces pour bien conserver les fruits
L'automne apporte évidemment des changements avec lui. Les jours raccourcissent, le soleil reste bas et l'ambiance générale devient plus humide. Ensemble avec ces boulersements, les fruits réagissent également sur les arbres et arbustes. Les pommes, les poires, le raisin, les poires à cuire et les noix mûrissent presque tous en même temps. Nous avons une abondance de fruits et de noix et nous cherchons donc une manière pour pouvoir en profiter aussi longtemps que possible.
Confectionner de la confiture ou des gelées
La manière traditionnelle de traiter les fruits et de les conserver est, bien entendu, de réaliser des confitures ou de la gelée. Un délice au petit-déjeuner ou à intégrer dans un pot de yoghourt nature. Si tout est bien réalisé, la confiture et la gelée se conservent des années et vous pouvez donc en profiter très longtemps. Pour la confiture, vous traitez l'ensemble des fruits, pour la gelée vous n'utilisez que le jus des fruits. La gelée est généralement confectionnée à partir de fruits avec des pépins, comme par exemple du raisin.
La confiture et la gelée se forment par la réaction entre le sucre, la pectine et l'acide. Le plus important dans cette réaction est le rapport entre les trois éléments et la température à laquelle elle se produit. La pectine est en effet un élément naturel qui se libère lors du réchauffement. Il existe des fruits avec un fort taux de pectine comme le coing tandis que d'autres fruits contiennent peu de pectine comme par exemple les fraises. Tout l'art de la préparation est donc d'arriver à tout combiner pour que vous obteniez toujours un bon rapport de pectine naturelle.
De même, le sucre et l'acide sont des ingrédients naturels dans les fruits. L'acide peut éventuellement être ajouté par un jus de citron. En ce qui concerne le sucre, la règle générale qui prévaut veut que vous ajoutiez environ 50% du poids des fruits en sucre. Si vous préférez en ajouter moins, alors vous aurez en principe besoin de plus de pectine, la pectine peut aussi être ajoutée prête à l'emploi.
Faites donc un chutney
Les fruits peuvent parfaitement être travaillés dans un mélange aigre-doux. Le chutney est un exhausteur de goût en provenance des cuisines orientales avec comme origine l'Inde et le Pakistan. Il se charge souvent d'apporter une touche surprenante dans les plats de viance, dans un plat apértif ou à fromages. Le chutney est un mélange équilibré de fruits, de légumes, de sucre, de vinaigre de vin ou de cidre et d'épices. La quantité de sucre et de vinaigre seront déterminantes pour la durabilité du chutney.
Comme pour la confiture et la gelée, conservez votre chutney de préférence dans des pots stérilisés en verre. La durée de conservation moyenne est d'environ un an.
Faire sécher les fruits
Une méthode de conservation séculaire est naturellement le séchage des fruits. Dans notre climat, vous devrez naturellement choisir le séchage au four. Qui est par ailleurs une méthode très énergivore.
Pour le séchage des fruits, il y a quelques recommandations de base à suivre : le fruit doit être suffisamment mûr et ne peut pas contenir trop de jus. N'essayez donc pas cette technique avec du melon, du kiwi ou des citrons. Avant de le dessécher, il est préférable de blanchir le fruit au préalable. Lors de cette phase, le fruit est d'abord bouilli pour, ensuite, rompre le processus avec un bain d'eau froide. De cette manière, le fruit va perdre peu ou pas du tout de sa saveur après le desséchage.
Transformez les fruits en jus ou en huile
Confectionner une huile de noix ou réaliser un jus de fruits est aussi une manière de conserver des fruits et des noix. Vous pouvez éventuellement le faire vous-même avec une centrifugeuse. Ajouter du sucre ou pasteuriser le jus fait en sorte que le jus se conserve plus longtemps. Lors de la pasteurisation, le jus est chauffé de façon courte et contrôlée juste en dessous de 100°C.
Si vous disposez de trop de fruits ou d'une grande quantité de noix, vous pouvez également faire appel à des services spécialisés pour les faire presser, respectivement en jus et en huile. Ici aussi, vous devrez tenir compte de conditions spécialisées comme la qualité, la quantité et des rapports spécifiques.